2009-05-06

Je suis sortie avec les filles, samedi dernier.

Les filles ont changés avec le temps. Avant, nous étions 3, dans "les filles". On se rencontrait chez moi avant d'aller clubber, on se saoûlait la gueule avant de sortir. Une fois rendue très très saoûle, nous prenions un taxi et nous allions dans notre repère, où nous continuions à boire. Et on dansait sur du gros boum-boum que je n'aimais pas, mais que l'alcool me faisait aimer. Je me frottais sur des étrangers, lançait des regards langoureux aux jolis garçons de la place en espérant avoir une danse avec eux. À la fin de la soirée, nous allions manger une poutine trop salée, et nous retournions nous coucher chacune de notre côté. Arrivée à la maison, dans mon lit, j'avais la tête qui tournait et regrettait mes consommations prisent plus tôt. Le lendemain, j'étais sur le cul, en me disant que c'était la dernière fois, que plus jamais je ne boirais comme cela. Cela tenait....jusqu'au vendredi prochain. Promesses d'ivrogne.

Maintenant, nous sommes 4, dans "les filles". Nous nous rencontrons toujours, pour boire avant. Mais pas plus que pour être chaude. Nous prenons toujours un taxi pour sortir, mais pas au gros club de boum-boum sale. Nous faisons le tours des bars, cafés, limite-taverne, du Vieux-Hull. Nous buvons de la bière, peut-être 1 ou 2 shooter de fort. Et de la sangria. Juste assez pour être encore capable de danser en talons hauts, et envoyer promener les jolis garçons trop saoûls qui essaient de se frotter sur moi. À la fin de la soirée, nous allons au café mangé des bruschettas ou encore des nachos. Nous rentrons coucher chacune chez sois, à 1 h 30, heureuse. Je me couche dans mon lit, sans mal de coeur et sans regretter ma soirée. Le lendemain matin, je suis debout à 9 h 00, attendant le téléphone des autres pour aller déjeuner au resto.

C'est pas si pire que ça, viellir.

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